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Courrier envoyé au président du Conseil départemental et tous les conseillers départementaux, accompagné du communiqué ci-dessous (non répondu encore le 28 juin)

 

Bonjour,

 

Veuillez trouver ci-joint notre réponse à la récente proposition du Conseil départemental qui se limite à  une « réhabilitation-extension » du collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre, plutôt qu’une reconstruction. Nous espérons pouvoir vous rencontrer rapidement pour entendre votre réponse à notre légitime insatisfaction.

Dans l'attente d'un rendez-vous qui nous permettra, représentants élus de l'ensemble de la communauté éducative du collège du Parc, d'exprimer nos inquiétudes et d'obtenir des explications, veuillez agréer nos respectueuses salutations.

 

Pour les représentants des parents et enseignants élus au CA du collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre,

Estelle Prat, représentante des enseignants.

 

PS vous trouverez sur notre page Facebook nos soutiens: https://www.facebook.com/collegeduparc37 ( plus de 1300 signatures de notre pétition dont 720 en ligne)

Sur notre site l’état du collège : http://collegeduparcnpp.wix.com/areconstruire

Collège du Parc - Communiqué du 20 juin 2015

Des collèges au rabais, leur public méprisé

 

Après des engagements bafoués, les promesses vides du Conseil départemental d'Indre-et-Loire, qui sacrifie 2 collèges pour masquer son incapacité à gérer ses dépenses.

L'ensemble du personnel et des parents d'élèves du collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre sont révoltés par l'arrêt des travaux de reconstruction engagés en janvier 2015.

Le Conseil départemental d'Indre-et-Loire a décidé d'autres priorités et annulé purement et simplement le programme de reconstruction du collège. Le président Couteau a rayé d'un trait de plume les engagements passés...qu'il avait lui-même votés il y a à peine quelques mois.

Pourtant les travaux étaient engagés, deux cabinets d'architectes engagés, 600 000€ déjà dépensés pour une nouvelle cour, un nouveau parking, de nouveaux réseaux. La municipalité elle aussi avait engagé des travaux (ex. modification du sens de circulation dans la commune, déplacement d’un terrain de tennis).

Le Conseil départemental vient donc de présenter (NR du 20 juin) après plusieurs semaines d’atermoiements le projet d’une réhabilitation –extension qui couterait moitié moins cher, selon lui, ce qui permettrait de financer la réhabilitation d’un autre établissement, le collège d’Azay-le-Rideau.

En réalité, les nouveaux projets présentés pour les 2 établissements ne reposent sur aucune étude technique d’architectes ou de bureau d’étude extérieur au CD et présentent de multiples incohérences.

En ce qui concerne le projet présenté pour Neuillé-Pont-Pierre :

  • N’est absolument pas réglé le problème crucial de la sur-occupation du collège (taux d’occupation actuel 146%, plus de 150% à la rentrée 2017) : Remplacer 10 préfabriqués par 10 salles neuves ne peut être considéré comme une extension. Il va même aggraver cette sur-occupation, puisque réhabiliter le bâtiment actuel signifie (en théorie) agrandir certaines salles, donc en réduire le nombre.
  • L’absence d’éléments importants dans la vie d’un collège comme un foyer des élèves, des salles de réunion, de réception des parents…n’est pas évoqué dans le projet.
  • Il est question de « réhabiliter » un bâtiment contenant des salles de cours, une infirmerie, un CDI, des salles de travail pour les professeurs, des bureaux pour l’administration, des sanitaires pour les élèves et les personnels, des salles de service, des espaces de stockage…. Sans agrandissement, tous ces espaces continueront d’avoir une superficie largement insuffisante (cf photos sur site http://collegeduparcnpp.wix.com/areconstruire);
  • Par ailleurs, comment des services techniques qui avaient déclaré il y a 4 ans la réhabilitation non viable peuvent aujourd’hui la conseiller ?
  • Une ouverture est annoncée pour septembre 2018, mais comment cela est-il possible puisque tout le processus des appels d’offres, de réalisation des plans, de déclaration de loi MOP, des commissions avec délais légaux…est à refaire. Rien ne sera présenté avant 2019, SI quelque chose est présenté. En fait, il parait impossible qu’une offre réalisable surgisse. Si aucun projet ne se révèle réalisable, reviendra-t-on au projet d’origine ?
  • La réalisation du projet elle-même n’est pas viable : comment réhabiliter un bâtiment dans lequel travaillent des élèves ? Il ne s’agit pas d’un simple coup de peinture, mais de désamiantage, d’isolation, de nouvelles fenêtres, de nouveaux réseaux…. Aucun projet sérieux n’a été présenté.
  • Enfin, présenter cette solution comme un « accord » avec les élus locaux et les équipes scolaires est une imposture : seule la principale du collège était présente et n’a pu qu’écouter la présentation du projet. À notre connaissance, seul un représentant du président du SICP (Syndicat intercommunal) était invité. Si le maire de Neuillé, monsieur Jollivet, ou d’autres élus locaux étaient présents et ont accepté le projet, c’est très surprenant, puisque le conseil municipal de Neuillé a voté il y a quelques jours une motion soutenant le projet de reconstruction (le président de la communauté de communes Anceau a fait un communiqué allant dans le même sens).

En conclusion, non seulement le projet présenté n’est pas techniquement et financièrement viable, mais il entrainerait en plus des retards de livraison insupportables pour les élèves et les personnels travaillant dans l’établissement.

En conséquence, les représentants des parents et des enseignants du collège de Neuillé-Pont-Pierre demandent une nouvelle fois à être entendus par le président du Conseil départemental, pour demander la reprise des travaux de reconstruction selon l’échéancier et le budget prévus et engagés, tout en souhaitant qu’une solution pérenne de financement de la reconstruction du collège d’Azay-le-Rideau soit trouvée rapidement. Ils n’acceptent pas les promesses au long cours du Conseil départemental, dont la valse des chiffres n’aboutit qu’à dépouiller les élèves ... et les contribuables.

 
Collège du Parc - Communiqué du 10 juin 2015
Un collège pour l'avenir un collège à reconstruire
 

L'ensemble du personnel du collège du Parc, ainsi que les parents d'élèves sont révoltés par l'arrêt des travaux de reconstruction engagés en janvier 2015.

 

Le Conseil départemental entend-il sacrifier l’éducation et l’avenir de nos enfants ?

 

Nous avons en effet appris lors de la visite du vice-président Monsieur Osmond le jeudi 4 juin l’annulation pure et simple du programme de reconstruction du collège et le réexamen de l’ensemble du dossier dans un délai extrêmement long : un vote serait prévu le 10 juillet. Mais avant même ce vote, la seule option semble être la réhabilitation - le terme de reconstruction ayant disparu du discours officiel.

 

Ce changement soudain et inattendu de politique est d’une inquiétante incohérence. En effet, le Conseil départemental s’était engagé, par un vote solennel .Que les élections aient amené à un changement de majorité ne peut pas raisonnablement conduire à une telle rupture d’engagement : non seulement la continuité du service public est nécessaire à la confiance des citoyens mais elle est également la preuve du respect des principes démocratiques : On ne peut, à chaque élection, repartir de zéro, sous peine d’une immobilité permanente et d’une défiance des citoyens envers le système politique de notre pays.

Enfin, nous contestons les arguments chiffrés avancés par Monsieur Osmond  : Considérer que 18 millions d'euros de travaux peuvent se résumer à 800 000 euros par classe revient à oublier qu'un établissement scolaire comporte aussi : une restauration scolaire, une salle polyvalente, un foyer pour les élèves, des sanitaires, un CDI, une infirmerie, une salle des professeurs, une salle pour les agents, des bureaux de direction, de secrétariat, d'intendance et de vie scolaire, un préau, des salles de travail en groupe, un terrain sportif...et, en ce qui nous concerne, une classe ULIS. Ce calcul que Monsieur Osmond répand abondamment dans la presse ne repose donc sur aucune base solide.

Les élèves et les enseignants n’ont plus de temps à perdre car ils ont un besoin urgent de conditions de travail et d’enseignement décentes. En effet, toute personne censée qui visite notre collège est stupéfaite devant les conditions qui sont les nôtres :

  • Le collège du Parc est le plus vétuste du département (construction en 1966, extension en 1982) ;

  • Le collège du Parc souffre d'un sureffectif hors-norme : 585 élèves pour 400 prévus c'est-à-dire un taux de remplissage de 146 % ;

  • Des travaux d’un montant de 600 000 euros ont déjà été réalisés, en particulier une cour pour les élèves, le nouveau bâtiment devant être construit à la place de l’ancienne ;

  • Les bâtiments modulaires sont inaccessibles aux personnes à mobilité réduite ;

  • La sécurité et l’hygiène des élèves et des personnels ne sont plus assurées.

 

Nous demandons donc la reprise immédiate des travaux selon l'échéancier prévu. 

 

Courrier envoyé au Président du Conseil départemental le 8 juin 2015 (non répondu le 28 juin)

Les représentants des parents d’élèves et du personnel

élus au Conseil d’administration du collège du Parc

Neuillé-Pont-Pierre

A Monsieur le Président

Du Conseil départemental d’Indre-et-Loire

Neuillé-Pont-Pierre, le 8 juin 2015

Monsieur le Président,

Nous, personnels du collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre et parents d’élèves, sollicitons de votre part et dans les plus brefs délais, un entretien avec nos représentants élus au Conseil d’Administration.

En effet, nous considérons qu’il y a urgence à entendre notre point de vue et notre indignation face à la situation actuelle.

Le Conseil départemental entend-il sacrifier l’éducation et l’avenir de nos enfants ?

Nous avons en effet appris lors de la visite du vice-président Monsieur Osmond le jeudi 4 juin l’annulation pure et simple du programme de reconstruction du collège et le réexamen de l’ensemble du dossier dans un délai extrêmement long : un vote serait

prévu le 10 juillet. Mais avant même ce vote, la seule option semble être la réhabilitation - le terme de reconstruction ayant disparu du discours officiel.

Que signifie ce revirement alors que dans l’actuel Conseil départemental siègent de nombreux élus qui, comme vous-même, ont voté le projet le 20 janvier 2014 ?

Ce changement soudain et inattendu de politique est d’une inquiétante incohérence. En effet, le Conseil départemental s’était engagé, par un vote solennel, dans un programme qui implique différents acteurs (entreprises, collectivités locales, établissement scolaire) et a des conséquences importantes pour le travail de nombreuses personnes, en particulier les élèves et le personnel du collège. Que les élections aient amené à un changement de majorité ne peut pas raisonnablement conduire à une telle rupture d’engagement : non seulement la continuité du service public est nécessaire à la confiance des citoyens mais elle est également la preuve du respect des principes démocratiques : On ne peut, à chaque élection, repartir de zéro, sous peine d’une immobilité permanente et d’une défiance – malheureusement déjà à l’œuvre- des citoyens envers le système politique de notre pays.D’autre part si la raison de ce revirement est à chercher du côté de ce que nous a ditMonsieur Gaschet le jeudi 4 juin : un budget de l’ancienne majorité « insincère » (sic) et 5 millions d’euros à « trouver » avant novembre, quel a été l’arbitrage qui a conduit à sacrifier notre collège par la simple décision non transparente de ne pas réunir la commission d’attribution des appels d’offres en mai dernier –ce qui bloque le lancement de la deuxième phase des travaux ?

De même, un autre argument fallacieux nous a été opposé ce jeudi 4 juin par Monsieur Osmond : Maintenir le programme de construction du collège de Neuillé-Pont-Pierre, en même temps que celui d’Azay-le-Rideau –qui n’a pourtant, lui, pas commencé-

reviendrait à « oublier » les 52 autres collèges du département pendant toute cette mandature. C’est pourtant ce dont souffre notre collège depuis 1982. Aucune rénovation n’a été effectuée depuis ! Allez-vous donc continuer à accorder une nouvelle demi-pension, un nouveau CDI, une salle informatique à divers établissements… et toujours rien pour le collège du Parc, à part l’empilement de salles

modulaires (dix déjà) ?

Enfin, nous contestons les arguments chiffrés avancés par Monsieur Osmond :

Considérer que 18 millions d'euros de travaux peuvent se résumer à 800 000 euros par classe revient à oublier  qu'un établissement scolaire comporte aussi : une restauration scolaire, une salle polyvalente, un foyer pour les élèves, des sanitaires, un CDI, une infirmerie, une salle des professeurs, une salle pour les agents, des bureaux de direction, de secrétariat, d'intendance et de vie scolaire, un préau, des salles de travail en groupe, un terrain sportif...et, en ce qui nous concerne, une classe ULIS. Ce calcul que Monsieur Osmond répand abondamment dans la presse ne repose donc sur aucune base solide.

Les élèves et les enseignants n’ont plus de temps à perdre car ils ont un besoin urgent de conditions de travail et d’enseignement décentes. En effet, toute personne censée qui visite notre collège est stupéfaite devant les conditions qui sont les nôtres :

- Le collège du Parc est le plus vétuste du département (construction en 1966, extension en 1982) ;

- Le collège du Parc souffre d'un sureffectif hors-norme : 585 élèves pour 400 prévus c'est-à-dire un taux de remplissage de 146 % ;

- Des travaux d’un montant de 600 000 euros ont déjà été réalisés, en particulier une cour pour les élèves, le nouveau bâtiment devant être construit à la place de l’ancienne ;

- Les bâtiments modulaires sont inaccessibles aux personnes à mobilité réduite ;

- La sécurité et l’hygiène des élèves et des personnels ne sont plus assurées.

Enfin, nous souhaitons vous exprimer la stupeur et l’indignation ressenties lors de la visite de Monsieur Osmond le jeudi 4 juin. Non seulement il ne nous a pas convaincus quant au contenu de son intervention avec un florilège de mensonges et approximations servis avec un remarquable aplomb, mais il s’est distingué par une attitudeextrêmement méprisante : ironie, jeux de mots, commentaires désobligeants et discriminants (y compris sur le patronyme de l’un de nos collègues) et autres propositions farfelues (deux climatiseurs, un coup de peinture, une visite à Montlouis dans sa propre voiture …) n’étaient certainement pas une attitude digne d’un élu, vice-

président qui plus est, face à des citoyens confrontés à une situation de crise concernant rien moins que leurs conditions de travail ou l’avenir de leurs enfants.

Pourrions-nous donc avoir pour interlocuteur une personne qui respecte nos inquiétudes légitimes et qui connaisse le dossier ?

Notre confiance dans le fonctionnement démocratique de notre département et dans la conscience civique de ses élus qui ne peuvent laisser des agents de service public, des élèves et des parents dans une situation aussi précaire nous conduit donc à solliciter un

rendez-vous dans les plus brefs délais. 

Dans l’attente de vous rencontrer, veuillez agréer, monsieur le Président, nos respectueuses salutations.

Les représentants des parents d’élèves :

Monsieur Caillon

Madame Clair

Madame Joly

et du personnel :

Monsieur Denat

Madame Giai-Minietti

Madame Prat

élus au Conseil d’administration du collège du Parc de Neuillé-Pont-Pierre

Copie envoyée à :

Madame le Recteur de l'académie Orléans-Tours

Monsieur l'Inspecteur académique d’Indre-et-Loire

Mesdames et messieurs les sénateurs d’Indre-et-Loire

Mesdames et messieurs les députés d’Indre-et-Loire

Mesdames et messieurs les élus des communes de Cérelles, Charentilly, Neuillé-Pont-

Pierre,  Rouziers-de-Touraine, Semblançay, Saint Antoine du Rocher, Sonzay, 

Communauté de communes Gâtine-Choisilles

La Nouvelle République

France 3

TV Tours

France Bleu Touraine

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